Ebola : l'Envoyé de l'ONU se dit plus confiant mais juge nécessaire de rester vigilant
L'Envoyé spécial des Nations Unies sur Ebola, Dr. David Nabarro, s'est déclaré davantage confiant concernant la lutte contre l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest mais a prévenu qu'il fallait rester vigilant et déterminé afin de s'assurer de l'élimination de la maladie.
« Au cours des semaines passées, nous avons observé un grand changement, un sentiment de confiance », a dit Dr. Nabarro dans un entretien avec le Centre d'actualités de l'ONU jeudi après-midi. Ce changement « a commencé début décembre au Libéria, où certaines régions du pays qui avaient été très touchées ont signalé pratiquement zéro cas ».
Ceci a représenté un grand changement par rapport à la situation au mois d'août quand il a pris sa fonction. La situation était alors effrayante et incertaine.
Ces dernières semaines, la lutte contre l'épidémie s'est davantage concentrée sur l'identification des personnes les plus à risque, sur les personnes malades et sur les gens avec qui elles ont été en contact.
Ce travail d'enquête a permis de faire baisser le nombre de nouveaux cas d'Ebola et permettre d'approcher de zéro.
Pour maintenir ces progrès, le Dr. Nabarro a souligné combien il était important d'avoir des spécialistes expérimentés, qui peuvent surveiller attentivement ce qui se passe au sein de la population pour y répondre rapidement.
« Nous en avons besoin partout. Nous en avons besoin de centaines car nous devons trouver toute personne qui a Ebola et la maintenir sous surveillance et sous traitement quand elle tombe malade », a-t-il dit.
L'Envoyé spécial s'est félicité des efforts pour développer un vaccin contre Ebola. Selon lui, dès qu'un vaccin viable est approuvé, les professionnels de santé à risque devraient être les premiers vaccinés.
« Au cours des derniers mois, des centaines de professionnels de santé sont tombés malades et un trop grand nombre a fait le sacrifice ultime », a-t-il dit. « Je veux m'assurer que lorsque les vaccins seront disponibles, les professionnels de santé qui sont les plus menacés seront protégés ».